Notons que les crises de possession sont survenues alors que les victimes étaient en train de composer. Elles se sont produites de façon simultanée chez ces jeunes filles des classes de 5e et de 8e.
Du coup, décision fut prise d'interrompre sur le champ l'examen dans les salles de classe concernées.
De leur côté, les différents responsables au niveau du Ceg et du lycée, le maire de la ville, les chefs Fokontany ainsi que les parents d'élèves d'Andilanatoby ont tiré la sonnette d'alarme et ce, à l’endroit des autorités. Ces dernières ne sont pas restées de marbre. Sous la houlette du préfet d'Ambatondrazaka, en l'occurrence le Dr Dieudonné Rakotoaridina accompagné de l'OMC District, elles se sont rendues sur place, dans la journée d'hier.
L'objectif de ces déplacements vise l'ouverture d'une enquête sur les faits. D'après toujours l'information, les premiers cas de possession ont été signalés dans ces mêmes établissements scolaires publics, en janvier dernier. Leurs dirigeants respectifs auraient informé la CISCO et la Direction régionale de l'enseignement dans l'Alaotra-Mangoro à l'époque. Malheureusement, les doléances des plaignants n'auraient eu aucun écho, selon des sources.
Puisque les maux relèveraient de sortilèges et autres envoûtements par les mauvais esprits, la mission des enquêteurs consistera alors à démasquer le ou les auteurs de ces actes malveillants, et qui ne pouvaient être que diaboliques. La Direction régionale du ministère de la Population et des Solidarités était également de la partie. Son rôle : prendre en main le contrôle de l'état de santé de ces jeunes filles tourmentées et malades.
Franck R.