Publié dans Société

Crise de  l' « ambalavelona » à Andilanatoby - Les possédées mordent et se montrent obscènes

Publié le lundi, 07 avril 2025

Les crises de possession de l' « ambalavelona », touchant généralement des jeunes collégiennes des régions du pays, ne sont pas un phénomène tout à fait nouveau. Mais, celles qui venaient de tourmenter 9 jeunes filles du Ceg d'Andilanatoby, District d'Ambatondrazaka, le week-end dernier, sont plutôt inquiétantes. C'est que les possédées, pendant les crises, cherchaient à mordre et mimaient des gestes évocateurs de relation charnelle avec des partenaires invisibles, selon des sources. A part cela, elles hurlaient si elles ne pleuraient avec hystérie.

Notons que les crises de possession sont survenues alors que les victimes étaient en train de composer. Elles se sont produites de façon simultanée chez ces jeunes filles des classes de 5e et de 8e.

Du coup, décision fut prise d'interrompre sur le champ l'examen dans les salles de classe concernées.

De leur côté, les différents responsables au niveau du Ceg et du lycée, le maire de la ville, les chefs Fokontany ainsi que les parents d'élèves d'Andilanatoby ont tiré la sonnette d'alarme et ce, à l’endroit des autorités. Ces dernières ne sont pas restées de marbre. Sous la houlette du préfet d'Ambatondrazaka, en l'occurrence le Dr Dieudonné Rakotoaridina accompagné de l'OMC District, elles se sont rendues sur place, dans la journée d'hier.

L'objectif de ces déplacements vise l'ouverture d'une enquête sur les faits. D'après toujours l'information, les premiers cas de possession ont été signalés dans ces mêmes établissements scolaires publics,   en janvier dernier. Leurs dirigeants respectifs auraient informé la CISCO et la Direction régionale de l'enseignement dans l'Alaotra-Mangoro à l'époque. Malheureusement, les doléances des plaignants n'auraient eu aucun écho, selon des sources.

Puisque les maux relèveraient de sortilèges et autres envoûtements par les mauvais esprits, la mission des enquêteurs consistera alors à démasquer le ou les auteurs de ces actes malveillants, et qui ne pouvaient être que diaboliques. La Direction régionale du ministère de la Population et des Solidarités était également de la partie. Son rôle : prendre en main le contrôle de l'état de santé de ces jeunes filles tourmentées et malades.

Franck R.

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Editorial

  • Croisade !
    La guerre est déclarée ! Le Premier ministre part en guerre contre l’insécurité et la corruption. En croisade contre ces maux incurables, Christian Ntsay, premier responsable de l’Administration du pays, de l’OMC / Nat, accompagné de quelques membres du Gouvernement, descend sur terrain pour donner des consignes fermes et strictes dans certaines Régions afin de remettre sur les rails le respect des textes et des lois en vigueur et ce pour garantir la sécurité et également pour rappeler à l’ordre dans le cadre de la lutte contre la corruption. Partout où il va, en compagnie des proches collaborateurs auprès du Gouvernement, de Toamasina à Ambositra puis à Toliara, Ntsay Christian tape sur la table. Les tonitruantes déclarations sonnent comme l’éclat de tonnerre tel un marteau-pilon qui enfonce des bétons pour une solide fondation.

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